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A t-on réellement peur de la mort ?

Chers lecteurs,

C’est une période de grands chamboulements n’est-ce pas ? Ou peut-être est-ce juste moi qui me débat avec ma tête et mes émotions depuis quelques temps, ce qui explique le peu de publications et de communication sur les internets. Cette période me rappelle que rien n’est jamais définitivement acquis et qu’une période de grande détresse quelle qu’elle soit annonce souvent le début de quelque chose de plus grand.

Les éclipses n’y seraient donc pour rien, bien qu’on leur accorde un nombre certain de pouvoirs. Elles ne seraient qu’un miroir amplificateur, puisque nos blessures et notre part d’obscurité existent déjà à l’état latent.

Nous sommes perpétuellement amenés à enterrer nos vieilles croyances et idées que nous avons de nous-même et pour cela il faut se plonger dans nos ténèbres intérieures. Ce chemin nous rappelle à chaque instant que nous avons peur. Peur de nous-mêmes et de nous voir dépérir. Aurions-nous simplement peur de la mort ?

La peur de la mort pousse tous les individus à agir, consciemment ou inconsciemment. Nous n’avons peut-être pas à proprement parler peur de la mort en elle-même, mais du fait que tout puisse s’arrêter du jour au lendemain sans raison et de la suite. Toutes les religions répondent à cette question :  que se passe t-il après ? Où va t-on ? A t-on bien agi ? Regardez autour de vous et examinez toutes vos pensées, vous pensez à la mort plusieurs fois par jour sans vous en rendre compte. Il y’a cette peur du vide, de l’inconnu, et la crainte encore plus grande de ne pas avoir assez vécu.

Je me pose souvent cette question : est-ce que c’est vraiment la mort qui fait si peur ou le fait de ne pas vivre assez intensément et d’avoir des regrets par la suite ?

Ici on parlera souvent de la peur, et comme vous le savez peut-être, il y a deux grands moteurs dans la vie : la peur et l’amour. Tout tourne autour de ces grands thèmes, ils sont sources de toutes les actions du monde et portent en eux les germes du conflit ou de la rédemption.

La mort n’a de sens sans la vie et la vie n’a aucun sens sans la mort, mais nous demeurons figés et ne pouvons en parler, comme si cela n’existait pas. Bien que nous y pensions tous les jours même sans s’en apercevoir.

Je me rappelle des réactions de gêne provoquées par la série Six Feet Under quelques années auparavant. Cette série de cinq saisons sortie sur HBO en 2001 montrait le quotidien d’une famille d’entrepreneurs en Pompes Funèbres. Une famille catholique pas exactement « classique » où la mort fait partie intégrante de la vie et où celle-ci a pour but de faire progresser les personnages principaux et les aide à répondre à la question du sens de la vie. Il est question de deuil au sens propre mais aussi au sens symbolique. Les membres de la famille sont amenés à explorer leurs névroses et à faire face aux pertes humaines mais aussi matérielles en expérimentant sexe foireux, angoisses et drogues diverses et variées.

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Six Feet Under (2001)

Après avoir revu tous les épisodes, je suis retombée sur un dialogue entre deux des personnages.
Il s’agit d’une scène entre David Fisher, un des trois enfants de la famille, et son père décédé dans le premier épisode. Le personnage du père, Nathaniel revient fréquemment dans la vie de la famille pour les conseiller ou les pousser dans leurs retranchements.

Je vous laisse réfléchir aux questions posées plus haut mais pour ma part, le dialogue retranscrit ci-dessous apporte un certain nombre de réponses.

Nathaniel Fisher: Tu oublies le principal.
David Fisher: C’est quoi le principal ? Là je ne le vois pas.
Nathaniel Fisher: Ne me donne pas ce genre de réponse merdique, j’attends mieux de toi. Le principal est juste devant toi.
David Fisher: Bah je suis désolé mais je ne vois rien.
Nathaniel Fisher: Tu n’es pas reconnaissant alors ?
David Fisher: Reconnaissant ? Pour la plus affreuse expérience de toute ma vie ?
Nathaniel Fisher: Tu t’attaches à ton mal comme s’il voulait dire quelque chose, comme s’il avait de la valeur, mais je vais te dire : il ne vaut rien, laisse courir.
Tu as des tas de possibilités et tout ce que tu fais c’est de gémir.
David Fisher:  Mais qu’est-ce qu’il faut que je fasse alors
Nathaniel Fisher: Mais qu’est-ce que tu crois ? Tu peux faire tout ce que tu veux sale petit veinard tu es vivant ! Qu’est-ce que c’est ton malheur comparé à ça ?
David Fisher: Si ça pouvait être si simple …
Nathaniel Fisher: Et si ça l’était ?

1 réflexion au sujet de “A t-on réellement peur de la mort ?”

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